C'est avec une petite pointe d'appréhension que je me suis rendue sur le campus de ma nouvelle université deux jours après mon arrivée. La première semaine était dédiée à l'intégration des nouveaux étudiants étrangers, avec des réunions sur le fonctionnement des cours, de la fac, de la sécurité sociale, le choix de nos matières ainsi qu'un tour du campus, de la ville et un repas d'accueil avec nos tuteurs (parrains et marraines locaux dont le rôle est de nous faire découvrir leur ville, leur culture).
Le château de l'université, appartenant anciennement à une riche famille. Sa fille étant en fauteuil roulant, le père lui a fait construire ce château pour qu'elle puisse jouer comme toutes les petites filles de son âge. |
Sur une quarantaine d'étudiants étrangers, j'ai été assez déçu de constater qu'il y avait une majorité de francophone. Nous sommes en effet 5 français et il y a également un groupe de 20 québécois. Cela fait toujours plaisir de rencontrer des compatriotes mais le problème est que lorsque l'on est ensemble, notre langue natale revient naturellement, ce qui fait qu'au final nous ne parlons pas Espagnol lorsque nous nous voyons. C'est ce qui me dérange car je constate que, même si j'arrive à me faire comprendre, je n'arrive pas à exprimer tout ce que j'aimerai dire en Espagnol. J'aimerai pouvoir progresser le plus rapidement possible et parler français la moitié de la journée ne va pas vraiment m'aider. J'essaye donc de faire l'effort d'aller voir plutôt les autres étudiants étrangers de différentes nationalités (mexicains, autrichiens, américains, japonais) ou les tutrices et tuteurs pour me forcer à parler Espagnol avec eux.
Le premier jours, nous avons donc rencontré nos tuteurs lors d'un repas d'accueil. Ma tutrice, Valentina, m'a annoncé qu'elle partait travailler à Munich le lendemain. C'est pratique d'avoir une tutrice pour 24h ! Mais quelques jours après on m'as assigné une nouvelle tutrice, Alina, très sympa elle aussi. Après le repas, nous avons gentiment été parqués comme des moutons dans un bus qui a fait un tour top chrono de la ville (1h de bus, 10min pour visiter une église et on remonte !). Le seul intérêt de ce city tour a été d'apprendre à connaître ma voisine, Yasmine, une autrichienne bien sympathique !
Durant la première semaine nous avons également choisi nos cours pour le semestre. Le Centre de Relations Internationales (CRI) de l'université propose des cours intéressants pour les étrangers, je me suis donc inscrite au cours d'Espagnol, d'histoire contemporaine de l'Amerique Latine et de culture populaire de l'Argentine. Ces cours sont vraiment intéressant pour apprendre comment se sont formés les pays d'Amerique Latine, comment ils sont devenus indépendants, ainsi que la culture propre à l'Argentine qui est un mélange de la culture européenne (principalement française, italienne et allemande) et de celle des communautés natives du pays (Comechingones, Quilmes, Mapuches et bien d'autres).
J'ai ensuite choisi des cours de communication (car je suis quand mal ce je pour cela à la base) intégrés dans la carrière Communication Institutionnelle de l'Université. Dans ces cours là je suis donc uniquement avec des Argentins et le niveau est bien plus dur que dans les cours donnés par le CRI. Tous le monde parle fort et vite, alors que dans les cours du CRI les enseignants savent qu'ils ne parlent qu'à des étrangers et font donc l'effort d'articuler. Les élèves comme les profs arrivent systématiquement en retard, chacun se lève et quitte la salle quand bon lui semble, bref ce n'est pas le même rythme qu'à l'université française. Il m'est difficile de tout comprendre dans ces cours qui traitent de sujets parfois complexes, mais c'est pour moi l'expérience la plus intéressante au sein de l'université car je suis vraiment plongée dans le rythme de vie d'un étudiant argentin. Avec un peu de travail et d'espoir, dans quelques mois je comprendrais tout !
C'est dingue que t'as eu une tutrice pour seulement un jour! Bonne chance avec tes cours!
RépondreSupprimerPierrette le 26/08/2014 19h48
RépondreSupprimerBravo Lucile ,c' est génial ce que tu fais(tu dois taper plus vite que moi!!!!) Je pense que tu ne vas pas avoir le temps de t' ennuyer avec tout ce que tu entreprends.Les jours vont passer très vite.J espère que tu nous parleras de ton expédition à Buenos- Aires lors de ton prochain article.Ici c' est déjà l' automne,du moins l' automne continue .Dimanche nous sommes allés retrouver Charlotte et ses ami(e)s au barrage;ils étaient 7;ils se sont très peu baignés à part pour se laver.....Je t' embrasse très fort
Merci Pierrette, oui c'est vrai que je n'ai pas le temps de m'ennuyer ici, je n'arrive pas à croire que cela fais déjà 1 mois que je suis là ! Un article sur Buenos Aires arrive très très bientôt (dans les prochaines heures). Je t'embrasse fort ainsi que tous les Louis et Alazard ! Gros bisous
SupprimerLa verdad que muy bueno tu blog Lulú! ;) Y a ver si al próximo lo escribís en español tambien, así vas practicando (además seguro vas a expresarte mejor que mi versión traducida por Google, jajajajaja..)
RépondreSupprimerGracias Agu !! Claro quiero traducir todo en Español pero es temprano ahora no puedo. La traducción de Google siempre es muy fea ! Jaja te voy a avisar cuando le traduce :)
SupprimerYa con los meses va a ser natural escribir, pensar y expresarte en español (o mejor dicho, en argentino, jajaja)..
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