Nous avons pris un bus à Uyuni pour se rendre à Calama au Chili. Seulement quelques heures de route, nous pensions que le trajet allait être rapide. Mais c'était sans compter le passage de la frontière... Pour sortir de Bolivie, aucun problème, une petite file d'attente, un garde qui essaye de nous faire payer des taxes imaginaires et qui abandonne vite quant il voit que nous parlons espagnol, un tampon et c'est tout. Entre les deux frontières, on nous a fait changé de bus (va savoir pourquoi), mais on ne s'est pas plaint car le nouveau était bien plus confortable. Les passagers qui ont récupéré le notre était moins content par contre. C'était rigolo ce transfère de bus au milieu du désert, chacun avec ses baguages face au panneau qui indiquait d'un côté Bolivie et de l'autre Chili. On aurait dit un passage de clandestin à la frontière mexicaine.
Mais arrivé du côté Chilien, les choses ce sont compliquées. Après avoir attendu plus d'1h sous un soleil de plomb dans le désert, Raul et moi avions épuisés notre stock de jeux pourris à faire lorsque l'on s'ennuie (le jeu du post-it sans post-it ou encore pyramide), le bus a enfin redémarré et nous pensions naïvement que l'affaire était réglée. Que nenni, ce n'était que le début. 100m plus loin, nous nous arrêtons de nouveau et un garde vraiment très grand, très musclé et vraiment pas drôle nous a fait sortir du bus, sortir nos baguages et rangés en file indienne dans un hangar. Pendant qu'on attendait là comme des moutons, il est rentré dans le bus avec son chien et l'a inspecté de A à Z, du fond des toilettes jusqu'au bout de la soute. Ensuite il a fait passer son chien SUR nos baguages, pas à côté, ni devant, ni derrière, non, dessus avec ses pattes toutes sales. Puis il a fait l'appel et nous a envoyé au bureau de l'immigration. Là encore, on a fait la queue pendant de longues minutes, et enfin, ENFIN ! Le graal du voyageur nous est parvenu, LE TAMPON SACRÉ !! Un jolie petit Visa de 2 semaines pour le Chili, youpi ! Après avoir remis nos sacs dans la soute (parce que c'est pas le gros monsieur musclé qui allait le faire bien sûr), nous avons enfin traversé la frontière chilienne et sommes arrivés légalement à Calama. Plus tard, on nous a expliqué que toutes les frontières (Pérou/Bolivie/Argentine) pour entrer au Chili sont longues et compliquées à passer à cause du trafic de drogue. C'est du Chili que partent, par avion ou par bateau, des tonnes et des tonnes de substances illicites produites en Amérique du Sud (la cocaïne majoritairement) vers le monde entier. Du coup les contrôles sont plus strictes, et c'est compréhensible. Je n'avais jamais ressenti le problème de la drogue en Amérique du Sud jusque-là, et j'avoue que ça m'a fait une sensation bizarre. Je me souviens avoir pensée "alors ce n'est pas un mythe ni une légende, la plus grosse production de cocaïne se fait bien dans ces pays là"...
Mais arrivé du côté Chilien, les choses ce sont compliquées. Après avoir attendu plus d'1h sous un soleil de plomb dans le désert, Raul et moi avions épuisés notre stock de jeux pourris à faire lorsque l'on s'ennuie (le jeu du post-it sans post-it ou encore pyramide), le bus a enfin redémarré et nous pensions naïvement que l'affaire était réglée. Que nenni, ce n'était que le début. 100m plus loin, nous nous arrêtons de nouveau et un garde vraiment très grand, très musclé et vraiment pas drôle nous a fait sortir du bus, sortir nos baguages et rangés en file indienne dans un hangar. Pendant qu'on attendait là comme des moutons, il est rentré dans le bus avec son chien et l'a inspecté de A à Z, du fond des toilettes jusqu'au bout de la soute. Ensuite il a fait passer son chien SUR nos baguages, pas à côté, ni devant, ni derrière, non, dessus avec ses pattes toutes sales. Puis il a fait l'appel et nous a envoyé au bureau de l'immigration. Là encore, on a fait la queue pendant de longues minutes, et enfin, ENFIN ! Le graal du voyageur nous est parvenu, LE TAMPON SACRÉ !! Un jolie petit Visa de 2 semaines pour le Chili, youpi ! Après avoir remis nos sacs dans la soute (parce que c'est pas le gros monsieur musclé qui allait le faire bien sûr), nous avons enfin traversé la frontière chilienne et sommes arrivés légalement à Calama. Plus tard, on nous a expliqué que toutes les frontières (Pérou/Bolivie/Argentine) pour entrer au Chili sont longues et compliquées à passer à cause du trafic de drogue. C'est du Chili que partent, par avion ou par bateau, des tonnes et des tonnes de substances illicites produites en Amérique du Sud (la cocaïne majoritairement) vers le monde entier. Du coup les contrôles sont plus strictes, et c'est compréhensible. Je n'avais jamais ressenti le problème de la drogue en Amérique du Sud jusque-là, et j'avoue que ça m'a fait une sensation bizarre. Je me souviens avoir pensée "alors ce n'est pas un mythe ni une légende, la plus grosse production de cocaïne se fait bien dans ces pays là"...
Une fois arrivés à Calama, 3h après l'heure prévue par la compagnie de bus, nous nous mettons à chercher une auberge de jeunesse. On demande à quelques passants, tient ils parlent bizarrement... L'accent chilien est vraiment différent de l'argentin ou même du bolivien et du péruvien, c'est assez déstabilisant au début et, personnellement, je ne suis pas fan. Ne voyant pas d'auberges, on s'arrête dans quelques hôtels pour demander les prix. AAAARG c'est super cher !!! Après 2 semaines en Bolivie, le pays des prix tout petits, le choc est rude face aux prix chiliens exorbitants ! Nous finissons par poser nos sacs-à-dos dans un hostel miteux. Le soir, nous nous offrons quand même une sortie ciné pour aller voir le dernier Disney, 6 Grandes Heroes, Les Nouveaux Héros en français il me semble. Pas mal du tout ! Nous faisons aussi nos courses pour les 2 jours que nous allons passer au Chili, car vue les prix, nous n'allons pas nous offrir de restaurant !
Le lendemain, nous partons en bus pour le désert d'Atacama ! 1 ou 2h de bus (je ne sais plus trop vue tous les bus que l'on a pris), et nous voilà à San Pedro de Atacama, une petite ville touristique aux portes du désert où nous louons des vélos pour la journée. Nous nous lançons sur quelques kilomètres de bitume pour arriver à la Vallée de la mort, un lieu qui porte bien son nom car aucune plante n'y pousse et il semblerait qu'aucun animal n'y vive non plus. On passe entre des petits canyons et le décor me fait un peu penser à Indiana Jones lorsqu'il est à Petra, avec cette terre rouge/ocre.
Nous rebroussons chemin pour se rendre à la Vallée de la lune, quelques kilomètres plus loin. Le parcours est magnifique, avec des point de vues spectaculaires sur le désert lunaire, mais en vélo qu'est-ce que c'était dur ! Dès le début, une pente de la mort nous a beaucoup fatigué et ce n'était que la première sur les 2-3h que dure la traversée. Mais nos efforts ont été récompensé par ces somptueux paysages que l'on a pu voir, avec un beau ciel bleu en prime !
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