Après un rapide saut en avion de Rio de Janeiro à Salvador de Bahia, nous voilà arrivés à notre auberge de jeunesse, le Che Lagarto (une chaîne que nous avons découvert à Lima et que je recommande !). Nous arrivons juste après le carnaval et la scène est encore installée juste entre l'hôtel et la mer, dommage pour la vue !
Nous avons passé deux jours à Salvador, en squattant plus la plage que les musées, pour récupérer de la frénésie de Rio. Sur une des plages où nous sommes allés, une femme et un homme tenant un bar nous ont empêché de poser nos serviettes sur le sable au milieu de la plage, nous disant que c'était trop dangereux et que des voleurs pouvait profiter de notre isolement (car tout le monde était sur des transats dans les bars au bord de plage), pour nous raquetter. Un peu méfiant, nous acceptions finalement de nous installer à leur bar, profitant ainsi que la sécurité, des chaises longues et du parasol. Nous consommons et passons une belle après-midi de fargniente. En repartant, nous manquons de nous étouffer en voyant la note !! Ils nous avaient facturé au moins 4 bières en plus. J'explique à notre serveur que nous n'avons pas consommé ces 4 bières. Il affirme que si. Le ton commence à monter et on ne se comprend pas bien. Abdel ne me soutient pas du tout et me dit de payer sans faire d'histoire. Hors de question ! Je trouve alors une parade en lui montrant que, de toute façon, je n'ai pas assez d'argent sur moi, mais que nous allions revenir le lendemain à la plage et lui payer le reste. Une fois qu'il eut accepté (non sans difficultés !), nous sommes vite partis et ne sommes jamais revenus ! Pas commode ces brésiliens, et surtout pas très honnêtes ! Je comprend mieux pourquoi ils voulaient tant que l'on vienne à leur bar, nous pas pour éviter que l'on nous vole, mais pour nous voler directement !
Quatre amis argentins de Cordoba nous ont rejoins à Salvador le deuxième soir, et le troisième jour nous sommes partis tous ensemble en bateau de Salvador pour rejoindre l'île de Morro, dont on m'avait tant parlé. Une fois arrivée, je n'ai pas été déçue ! Cette île est un petit paradis sur terre. Aucune voiture n'y est autorisée, ce qui la rend très calme et très propre.
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Le gang des argentins |
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Arrivé à Morro |
Des "taxis-brouette" viennent chercher nos sacs au port pour les emmener directement à notre hôtel, le Che Lagarto une fois de plus. L'hôtel de Morro est vraiment agréable, avec hamacs et billard.
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Taxi-brouette pour valises |
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Mini taxi pour enfant |
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Le Che Lagarto Hotel de Morro |
Concrètement, il n'y a pas grand chose à faire sur l'île, à part se détendre ! La deuxième plage est la plus réputée chez les jeunes, car la fête ne s'y arrête jamais. Cocktail au Maracuya et glace à l'açaï sont vendus par des enfants criant sur la plage. Ils s'amusent d'ailleurs à crier A-ÇA, et toute la plage répond en criant : IIIIIIIII ! C'est assez drôle et à chaque fois que je vois Abdel, nous nous amusons à le faire, comme en souvenir de ce bon "vieux" temps qu'était les vacances au Brésil.
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Plane n°2 en période de sieste et de décuve pour les fêtards, c'est-à-dire le matin |
Plage et fiesta résume donc notre séjour à Morro. Nous avons passé une nuit sur un bateau pirate, à voguer sur les eaux de l'Atlantique, d'ilot en ilot, au rythme des musiques latines, jusqu'au levé du soleil.
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À l'abordaaaage ! |
Nous avons mangé un "lomito", la spécialité argentine à base de pain, d'un bon steak, de tomates et de salade, mais la version brésilienne ne contenait que du pain rassit et un steak inmachâble. J'ai goûter avec nostalgie et plaisir à une bonne crêpe au chocolat. J'ai également fait un peu de plongé mais pas vue beaucoup de poissons. Bref, c'était les vacances comme on l'entend, à siroter des cocktails sur la plage en écoutant de la samba.
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Les petits poissons dans l'eau |
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Instrument au nom inconnu |
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Choisissez un fruit, un alcool... |
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Et voici votre cocktail à siroter sur la plage ! |
J'ai raté le bateau de retour pour Salvador, dans lequel était Abdel et Mylane, trop occupée à discuter avec les argentins qui eux, restaient sur place. Heureusement, j'ai réussi à prendre le dernier bateau pour rejoindre Salvador et ai finalement retrouvé mes amis à l'aéroport, où nous avons pris un avions pour la dernière étape de notre voyage : Montévidéo, la capitale l'Uruguay !
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